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  • Qu'est-ce que les Signes alliés à la parole ?
    Très tôt, le jeune enfant utilise une forme globale de communication mettant en jeu son corps entier : il pointe du doigt, fait au revoir de la main, envoie des bisous, se frotte le ventre quand il a faim, fait les marionnettes : il communique avec les signes.Avant de passer à une forme plus différenciée qui fait appel à l’activité vocale et à un début de compréhension verbale, on peut utiliser des gestes issus de la LSF, à la portée de bébé et de son entourage. ​ Il ne s’agit pas d’apprendre la Langue des Signes Française mais de proposer des signes qui accompagnent la parole. ​ En lui ouvrant ce potentiel gestuel, on saisit mieux ses besoins et ses intérêts, ce qui diminueles frustrations tant, pour lui que pour ses parents : une formidable complicité renforcée.De plus, les signes associés à la parole stimulent l’envie de parler ! La communication gestuelle associée à la parole est aussi un outil déterminant pour entrer en contact avec des personnes privées de communication, enfants, adolescents, adultes, pour qui la parole fait défaut, suite à un accident, une maladie ou une surdité.
  • D'où viennent les Signes alliés à la parole ?
    Les Signes alliés à la parole est un outil issu de la Langue des Signes Française (LSF) qui consiste à parler de façon normale en signant les mots-clés d’une phrase. Il encourage l'émergence du langage oral pour les tout petits et enrichit le langage déjà existant. Il est dans l'idéal employé par tous les acteurs, professionnels et familles, en relation avec la personne en difficulté de langage et dans les situations usuelles de communication. UN LANGAGE UNIVERSEL De par le monde, certains gestes et attitudes sont immédiatement reconnues comme l’expression des émotions par exemple. Ces gestes, communs à tous les hommes, sont inscrits dans notre patrimoine génétique comme un langage universel. Le pointage (montrer du doigt) est une étape importante dans le développement du langage du bébé. Puis vient la communication par les gestes. L’enfant comprend son environnement, mais n’a que très peu de mots pour interagir. A ce moment, communiquer avec bébé passe beaucoup par la gestuelle. DES SIGNES ET DES MOTS POUR SE RELIER Utiliser la gestuelle, le corps dans son ensemble, avec les signes de la Langue des Signes Française, permet une culture de partage entre le monde des entendants, celui des Sourds malentendants et les personnes non verbales. Les signes ont alors la même valeur symbolique que les mots. Les uns et les autres peuvent alors enfin créer du lien et communiquer. DES SIGNES ET DES MOTS POUR MIEUX ÉCHANGER Ce n’est qu’autour de 2 ans que l’enfant peut associer 2 ou 3 mots, ses premières phrases. C’est à partir de ces observations que l’on peut développer les compétences de communication par l'utilisation conjointe de signes et du langage oral. Le geste fonctionne comme intermédiaire pour faciliter le lien entre le sens et le mot. Il s'agit de parler de façon normale et grammaticale en ponctuant seulement les mots-clés de la phrase avec des signes. Cet outil encourage l'émergence du langage oral pour les tout petits et enrichit le langage déjà existant. Employé par les professionnels et familles en relation avec les personnes en difficulté de langage, il permet d’établir ou de rétablir une communication de qualité dans les situations quotidiennes. PENSER EN IMAGE La communication non verbale. La communication est l’art d’établir une relation avec autrui. Lorsqu’on parle de non-verbal, il s’agit d’établir cette relation sans parole grâce à l’expression du visage et aux postures du corps que l’on adopte. Il passe par les expressions faciales, pour compléter ou remplacer le message auditif. Ce langage du corps se construit de silence, de gestes, d’attitudes. La communication non verbale est naturelle. Elle accompagne naturellement nos paroles et la plupart du temps elle est inconsciente et semi-inconsciente. La communication non verbale est l’exemple de l’évolution de l’homme. Les mots, eux, ne sont venus que bien tard sur l’échelle de l’évolution.
  • Pour qui ? Dans quel cas ?
    - Les familles et les professionnels* souhaitant créer un lien et instaurer une relation avec l'enfant allophone ou à l'âge préverbal - Les enfants rencontrant des difficultés d'apprentissage ou de communication : handicaps moteurs sensitifs ou sensoriels (dys, trisomie 21, troubles autistiques, tdah…) - Les professionnels et professions libérales qui souhaitent accompagner leur public dans le développement du langage : victimes d’AVC, cancers de la gorge, surdité, aphasie... - Les accompagnants des personnes en déficit de communication liés au vieillissement ou à la maladie : maladies bucco-dentaires, maladie d’alzheimer *éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, médecins, infirmiers, aide-soignants, orthophonistes, psychomotriciens, AMP, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, animateurs, enseignements spécialisés, enseignants, AVS, …
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